Chez Grands Moulins de Paris, la sécurité est au cœur de notre culture et est un de nos enjeux prioritaires porté par le collectif.
Découvrez tout cela au travers du portrait de Sophie Schut qui veille à la bonne coordination des actions sécurité.
Sophie, peux-tu te présenter et nous parler de ton parcours ?
Je suis coordinatrice sécurité au sein de Grands Moulins de Paris et basée à Ivry-sur-Seine. Cela fait 12 ans que j’ai intégré la maison !
J’ai débuté par un master 1 en QSE (Qualité Sécurité Environnement), avec deux années d’expérience professionnelle en tant qu’alternante en Qualité. Après une année sabbatique en Irlande, j’ai repris des études à AgroSup Dijon, en master 2 “Gestion des industries agroalimentaires”.
J’ai effectué mon stage de fin d’étude au moulin de Bordeaux dont le directeur n’était autre que Pierre Garcia 😉 [NDLR : aujourd’hui Directeur général de Grands Moulins de Paris !]. Mon stage devait durer 6 mois, j’y suis finalement restée 2 ans.
En 2014, après avoir rejoint la direction Qualité Sécurité Environnement (QSE) à Ivry, j’ai de nouveau repris le chemin de l’école, en plus de mes missions, afin d’obtenir un mastère spécialisé en Sécurité et risques industriels.
En quoi consistent tes responsabilités en tant que coordinatrice sécurité aux Grands Moulins de Paris ?
Je définis la feuille de route et déploie la démarche CARE sur l’ensemble du périmètre Grands Moulins de Paris.
J’interviens aussi au niveau du Comité Excellence CARE VIVESCIA, avec qui nous construisons une démarche sécurité commune. Ce comité est composé de représentants QSE et/ou RH des entités du groupe VIVESCIA.
J’accompagne les sites sur leur conformité aux exigences réglementaires. Pour cela, nous intervenons conjointement avec la Direction Technique de Meunerie (DTM), sur la base de notre guide référentiel sécurité et environnement. Nous en profitons également pour nous aligner sur nos exigences internes, comme le déploiement des standards CARE VIVESCIA, la prise en compte des recommandations assureurs, etc.
J’apporte mon soutien à la réalisation des différents rituels de communication qui animent notre Culture de Sécurité. Je forme notamment nos collaborateurs aux dialogues sécurité, je partage les bilans mensuels et les flashs sécurité sur nos accidents du travail et nos bonnes pratiques.
Chaque année, en collaboration avec les sites, nous organisons la Safety Week . C’est l’occasion de proposer à l’ensemble des collaborateurs des ateliers ludiques propices aux échanges, aux partages d’expériences, et aux réflexions.
Quels sont les aspects les plus stimulants de ton travail et défis que tu rencontres quotidiennement ?
Ce qui me stimule, c’est la diversité des missions qui me sont confiées et des défis à relever. On n’imagine pas le nombre de sujets qui peuvent être rattachés à CARE, mot auquel j’ai fini par être étroitement associée dans l’entreprise 😉.
Les défis sont multiples. Cela passe par :
• Réussir à embarquer tout le monde. C’est toujours un réel plaisir lorsqu’un site ou un service me présente des initiatives ou bonnes pratiques de sécurité. C’est d’ailleurs impossible d’obtenir des résultats visibles sans cette appropriation et l’engagement des équipes.
• Anticiper les risques. Toute notre démarche CARE et notre culture sécurité repose sur ce principe : agir avant qu’un accident ne se produise. Nous relevons ce défi grâce à la participation d’un grand nombre de collaborateurs qui nous remontent des presqu’accidents et situations dangereuses. Les retours d’expériences partagés au niveau du groupe VIVESCIA nous sont également d’une grande aide pour connaître et anticiper d’autres risques.
• L’amélioration continue : un défi de tous les jours en sécurité et surtout dans le but de rendre possible notre objectif commun :« Le zéro accident grave ou mortel »
• La réussite de l’intégration des nouveaux arrivants ainsi que la sélection et le suivi des prestataires avec lesquelles nous collaborons.
Avec quels autres services es-tu amenée à être le plus en interaction ?
Je travaille en étroite collaboration avec les QSE des sites de production. Chaque semaine, nous avons l’occasion de nous retrouver en visio pour partager les sujets en cours, aligner nos connaissances et bénéficier des retours d’expérience des uns et des autres.
Je travaille également avec le service des Ressources Humaines, Marketing.
Chaque mois, j’anime plusieurs comités, dont le comité de pilotage sécurité avec les membres du comité de direction de Grands Moulins de Paris, ce qui me permet d’inclure l’ensemble des services lors des prises de décisions.
Comment perçois-tu l'évolution de la culture de sécurité au sein de Grands Moulins de Paris depuis ton arrivée ?
J’ai eu la chance de contribuer à son lancement en 2014 au niveau Nutrixo, accompagnée de consultants de Dupont de Nemours.
Et 10 ans plus tard, je peux affirmer que nous avons fait beaucoup de chemin et que de nombreuses choses sont désormais ancrées ! Je pense notamment aux règles qui sauvent la vie, aux dialogues sécurité, ainsi que des moments de partage autour de la sécurité comme la Safety Week.
Et je suis convaincue que CARE ne cessera d’évoluer de manière positive, et que nous atteindrons l’interdépendance (l’excellence en niveau de culture sécurité selon la courbe de Bradley).
Peux-tu nous parler d'un moment particulièrement gratifiant que tu as vécu en tant que coordinatrice sécurité dans notre entreprise ?
Pour moi c’est l’adoption de notre démarche CARE en 2016 par le groupe VIVESCIA. Ensemble, nous avons élaboré une approche commune basée sur celle que nous avions déjà instaurée chez GMP.
La création du Comité Excellence CARE a été particulièrement enrichissante, permettant ainsi de mutualiser nos connaissances et diversifier nos compétences nécessaires à cette démarche.
2016 a été, pour moi, une preuve tangible que CARE est une démarche robuste, destinée à perdurer aussi bien pour GMP que pour l’ensemble du groupe.
Pour conclure, travailler chez GMP ça se résume comment pour toi ?
C’est une entreprise humaine et à l’écoute. Au quotidien, j’ai la chance de travailler avec des personnes bienveillantes, avec qui j’ai plaisir à échanger. Il y a un cadre qui a été propice à l’émergence de notre culture CARE, que chacun peut s’approprier et tout le monde peut y contribuer à son niveau.